Mogwai : Punk rock






L'était temps




Pas de balance, un filet américain datant de 1958, aussi : en haut, droit devant. Ne pas la rater. Ce n'est pas une étoile. La clef, son extrémité. Une dernière fois : réviser. Le Duc n'avait pas apprécié : n'importe comment, il n'y a - pas mieux, question question-tag improvisée. Une montre, passée : "Le doute c'est pour les êtres humains, tu sais..."




La voix de Sabrina. La prose de Jacques. Sous l'eau, au singulier. L'explosion est revendiquée. Elle dure. Elle alterne. Elle dure. Elle n'en finit pas. Couper le retour. Parce qu'il y en a un qui ne contrôle rien. Sans verbe, sans voix - la mariée sur le coup. Ce qu'il en reste, ce qu'on y a mis, ceux qui, espérons-le, ont voyagé.




Au milieu, éclypsées, blanche et crûe, difficile à soutenir, rien n'y fait. Une, deux, trois, quatre - impression, pour le souvenir, pour le dire : "jamais vous ne me croirez..." Esbaubi - un barbot, un quidam. Aphone - un cheval, en mono, ne bouge pas. Louise, en vogue : le temps dégagé - sur tout le corps.




Praundtl-Glauert : vivant, enseigné. Marcel, Serge, Olivier, laurent, Thierry & Marie-Hélène : que dalle - déclassés, dépassés, surclassés depuis 1832, depuis 1991, depuis le Canada. Absorber, un rien de judo : les lois montées sur pivot - chacun son tour. Chacun dans l'oeil. Chacun sa lame.




4 garçons plein d'avenir mais les Beatles - rien à secouer... Une femme pleine de grâce. Scott, Eli, Alexis, Johnny : au sud, à l'est, sur la côte ouest - rester dans la voiture. Tous à la parade, court-circuit - à l'attaque. A l'ouest, à Melbourne - toujours la même chose : permuter - jusqu'à l'absence. L'imagerie, la Turquie...




Il faut, ça compte, merde, c'est quand même déterminant... Quelqu'un a-t-il jamais fait, genre, la révolution du sujet ? Il y a Travis un "Tombeur" que c'est, Charles, un sorcier, Betsy - mais. Sport at-il des sentiments pour Iris ? Un maquereau peut-il seulement véritablement vraiment brûler pour le fleuron de son écurie à Nancy ce qui n'interdit pas un certain niveau de p.r.o.g.r.a.m.m.a.t.i.o.n. ?










To be continued










Iggy Pop & The Stooges : I wanna be your dog











"Et, pendant tout le jour, jusqu'à la chute de Hèlios, nous restâmes, mangeant les chairs abondantes et buvant le vin doux. Et, quand Hèlios tomba, le soir survint, et mes compagnons s'endormirent auprès des câbles de la nef. Mais Kirkè, me prenant par la main, me conduisit loin de mes compagnons, et, s'étant couchée avec moi, m'interrogea sur les choses qui m'étaient arrivées. Et je lui racontai tout, et, alors, la vénérable Kirkè me dit :
- Ainsi, tu as accompli tous ces travaux. Maintenant, écoute ce que je vais te dire. Un Dieu lui-même fera que tu t'en souviennes. Tu rencontreras d'abord les Sirènes qui charment tous les hommes qui les approchent ; mais il est perdu celui qui, par imprudence, écoute leur chant, et jamais sa femme et ses enfants ne le reverront dans sa demeure, et ne se réjouiront. Les Sirènes le charment par leur chant harmonieux, assises dans une prairie, autour d'un grand amas d'ossements d'hommes et de peaux en putréfaction. Navigue rapidement au delà, et bouche les oreilles de tes compagnons avec de la cire molle, de peur qu'aucun d'eux entende. Pour toi, écoute-les, si tu veux ; mais que tes compagnons te lient, à l'aide de cordes, dans la nef rapide, debout contre le mât, par les pieds et les mains, avant que tu écoutes avec une grande volupté la voix des Sirènes. Et, si tu pries tes compagnons, si tu leur ordonnes de te délier, qu'ils te chargent de plus de liens encore.



*
* *



Elle parla ainsi, et aussitôt Eôs s'assit sur son thrône d'or, et la noble Déesse Kirkè disparut dans l'île. Et, retournant vers ma nef, j'excitai mes compagnons à y monter et à détacher les câbles. Et ils montèrent aussitôt, et ils s'assirent en ordre sur les bancs, et ils frappèrent la blanche mer de leurs avirons. Kirkè aux beaux cheveux, terrible et vénérable Déesse, envoya derrière la nef à proue bleue un vent favorable qui emplit la voile ; et, toutes choses étant mises en place sur la nef, nous nous assîmes, et le vent et le pilote nous conduisirent. Alors, triste dans le coeur, je dis à mes compagnons.
- O amis, il ne faut pas qu'un seul, et même deux seulement d'entre nous, sachent ce que m'a prédit la noble Déesse Kirkè ; mais il faut que nous le sachions tous, et je vous le dirai. Nous mourrons après, ou, évitant le danger, nous échapperons à la mort et à la Kèr. Avant tout, elle nous ordonne de fuir le chant et la prairie des divines Sirènes, et à moi seul elle permet de les écouter ; mais liez-moi fortement avec des cordes, debout contre le mât, afin que j'y reste immobile, et, si je vous supplie et vous ordonne de me délier, alors, au contraire, chargez-moi de plus de liens.

Et je disais cela à mes compagnons, et, pendant ce temps, la nef bien construite approcha rapidement de l'île des Sirènes, tant le vent favorable nous poussait ; mais il s'apaisa aussitôt, et il fit silence, et un Daimôn assoupit les flots. Alors, mes compagnons, se levant, plièrent les voiles et les déposèrent dans la nef creuse ; et, s'étant assis, ils blanchirent l'eau avec leurs avirons polis. Et je coupai, à l'aide de l'airain tranchant, une grande masse ronde de cire, dont je pressai les morceaux dans mes fortes mains ; et la cire s'amollit, car la chaleur du Roi Hèlios était brûlante, et j'employais une grande force. Et je fermai les oreilles de tous mes compagnons. Et, dans la nef, ils me lièrent avec des cordes, par les pieds et les mains, debout contre le mât. Puis, s'asseyant, ils frappèrent de leurs avirons la mer écumeuse.

Et nous approchâmes à la portée de la voix, et la nef rapide, étant proche, fut promptement aperçue par les Sirènes, et elles chantèrent leur chant harmonieux :
- Viens, ô illustre Odysseus, grande gloire des Akhaiens. Arrête ta nef, afin d'écouter notre voix. Aucun homme n'a dépassé notre île sur sa nef noire sans écouter notre douce voix ; puis, il s'éloigne, plein de joie, et sachant de nombreuses choses. Nous savons, en effet, tout ce que les Akhaiens et les Troiens ont subi devant la grande Troie par la volonté des Dieux, et nous savons aussi tout ce qui arrive sur la terre nourricière.

Elles chantaient ainsi, faisant résonner leur belle voix, et mon coeur voulait les entendre ; et, en remuant les sourcils, je fis signe à mes compagnons de me détacher : mais ils agitaient plus ardemment les avirons ; et aussitôt, Périmèdès et Eurylokhos, se levant, me chargèrent de plus de liens.

Après que nous les eûmes dépassées et que nous n'entendîmes plus leur voix et leur chant, mes chers compagnons retirèrent la cire de leurs oreilles et me détachèrent."




Homère,
L'Odyssée
















Kerry James : Le combat continue










"Le gars n'était plus dans le circuit ; il se trouvait dans une vallée paisible où le temps s'arrête et où le monde n'est plus que couleurs et musique"

Raymond Chandler,
Charades pour écroulés







Elles sont trois. Elles travaillent vite & bien. Elles connaissent leur affaire. Leur égérie n'est pas mal non plus. Leur canon, leur ordonnancement - de quoi atomiser toute velléité sans façon : juste - s'attacher, être attaché, parce que, fort fort : La question est d'actualité, à faire la bombe - criante, criée, parce qu'il y a tant à épancher : dépossédé, versatile, possédé, volubile, éthéré - en français. Qu'il soit seulement possible de contenir au coeur de l'alternative... L'Allemagne ou l'Allemagne. Bientôt, pour le meilleur & pour le pire - va falloir remonter.






La réponse est oui.










PJ Harvey : To bring you my love






"How do I breathe ?"

Josephmary



"We shall not cease from exploration
And the end of all our exploring will be to arrive
Where we started and know the place
For the first time"

T.S. Elliot



Fontaine,
boire de ton eau




"Der Mensch... Die wohl geheimnisvollste Spezies unseres Planeten. Ein Mysterium offener Fragen... Wer sind wir ? Woher kommen wir ? Wohin gehen wir ? Woher wissen wir, was wir zu wissen glauben ? Wieso glauben wir überhaupt etwas ? Unzählige Fragen, die nach einer Antwort suchen. Eine Antwort, die wieder eine neue Frage aufwerfen wird. Und die nächste Antwort wieder die nächste Frage und so weiter und so weiter... Doch ist es am Ende nicht immer wieder die gleiche Frage... Und immer wieder die gleiche Antwort ? Ball is rund, Spiel dauert 90 Minuten. Soviel is schon mal klar. Alles andere is Theorie. Und ab !"
















Quincy Jones : Ironside excerpt












"Il y a dans toute histoire vraie - ou simplement vécue - une part d'ombre qui ne peut être racontée, à peine s'il est loisible de la désigner de loin, en passant, comme une palpitation noire au bout d'un couloir où le pinceau de notre torche ne parvient pas. Cette part est faite de tout ce que le temps dans sa cruauté n'a pas retenu, ce que les archives ne classeront pas, ce que les témoins n'ont pas vu, n'ont pas dit, n'ont pas compris, ce que les acteurs ont gardé au fond de leur gorge.


Jean Pierre Milovanoff,
Une histoire du Grand Palais
La mélancolie des innocents






De la kryptonite Un crystal. De la kryptonite. Un programme. L'Autriche. Une fontaine - dans un ascenseur. Ne bouge pas. Une chambre. Ouverte. "Je change de place". Rudolphe, à Lisbonne ; Francis, toi-même tu sais - rien de ce père, rien de secret... "C'est l'horreur qui m'a donné la force et la volonté - et je ne te dirai pas" : c'est moins obscène de dire putain de Christ que d'on va essayer ça...



Un lustre.
Un chandelier.
Il fait - froid.
Des boucles contre - le métal.
Une confession.
Ils sont stabiles.
Ils sont apprêtés.
Elle est portée.
Elle est saturée...
"
Tu ne m'a jamais dit, je ne savais pas".
N'importe comment
Le rouge pour le passé.
Le vert pour avenir.
L'Espagne c'est hier, aujourd'hui & demain...



Alors puisque "le temps le plus important
c'est la première fois,
Le temps le plus important
C'est la deuxième fois
Et après ça la troisième fois..."