Afghan whigs : Be sweet





"Puisqu’il faut, comme alors, s'inscrire pour avoir sa part d'injures..."

Charles Péguy









"Jamais un idéaliste ne devrait se prêter à la politique. Il en est toujours la dupe et la victime. On se sert de lui, comme de réclame pour couvrir la boite à ordures, aux friponneries et aux méchancetés" : la ligne d'arrivée de Romain Rolland.



"Vous nous parlez de la dégradation républicaine, c'est à dire, proprement, de la dégradation de la mystique républicaine en politique républicaine. N'y a-t-il pas eu, n'y a-t-il pas d'autres dégradations. Tout commence en mystique et finit en politique. Tout commence par de la mystique, par une mystique, par sa [propre] mystique et finit par de la politique" mais bon, tout ça, c'était avant qu'il soit emporté, "28 jours plus tard", par "le rôle positif de la France coloniale", alors : disons : le priapisme de Greg Dully.



"Considérant que le décret du 12 juillet 2001 modifie le décret du 23 février 1990, pris pour l’application des articles 19 à 22 du code de l’industrie cinématographique, en introduisant la possibilité d’assortir le visa accordé à un film d’une interdiction de représentation aux mineurs de dix-huit ans ; que cette modification a été décidée dans le but d’intérêt général d’assurer l’harmonisation entre les dispositions de l’article 227-24 du code pénal relatives à la protection des mineurs et les règles de délivrance des visas à des oeuvres cinématographiques ; que l’ASSOCIATION PROMOUVOIR n’est, par suite, pas fondée à soutenir, par la voie de l’exception d’illégalité, que le décret du 12 juillet 2001, sur le fondement duquel le ministre de la culture et de la communication a pris la décision attaquée en date du 1er août 2001, qui accorde au film "Baise-moi" un visa d’exploitation assorti de l’interdiction de représentation aux mineurs de dix-huit ans, serait entaché de détournement de pouvoir ; Considérant que pour annuler, par sa décision du 30 juin 2000, le visa d’exploitation précédemment accordé au film "Baise-moi", le Conseil d’Etat, statuant au contentieux, s’est fondé sur ce que, dans sa rédaction en vigueur à la date de délivrance de ce visa, le décret du 23 février 1990 ne prévoyait pas qu’une oeuvre cinématographique puisse être interdite de représentation aux mineurs de dix-huit ans autrement que par son inscription sur la liste des films pornographiques ou d’incitation à la violence soumis aux dispositions des articles 11 et 12 de la loi du 30 décembre 1975 portant loi de finances pour 1976 ; qu’après la modification du décret du 23 février 1990 par le décret du 12 juillet 2001, qui ouvre une telle possibilité d’interdiction de représentation aux mineurs de dix-huit ans indépendamment de l’inscription du film sur la liste des films pornographiques ou d’incitation à la violence, le ministre a pu délivrer le visa d’exploitation attaqué sans méconnaître l’autorité de chose jugée qui s’attache à la décision du Conseil d’Etat, statuant au contentieux, en date du 30 juin 2000 ; Considérant qu’il résulte de l’instruction que, même s’il comporte des scènes de grande violence et des scènes de sexe non simulées, qui justifient son interdiction aux mineurs de dix-huit ans, le film "Baise-moi" ne revêt pas, compte tenu de son thème et des conditions de sa mise en scène, le caractère d’un film pornographique ou d’incitation à la violence qui aurait imposé son inscription sur la liste des films soumis aux dispositions des articles 11 et 12 de la loi du 30 décembre 1975 portant loi de finances pour 1976 ; qu’ainsi, le ministre de la culture et de la communication n’a pas commis d’erreur d’appréciation et n’a pas méconnu le principe de dignité de la personne humaine, en accordant à ce film le visa d’exploitation assorti d’une interdiction aux mineurs de dix-huit ans ; Considérant qu’il résulte de ce qui précède que l’ASSOCIATION PROMOUVOIR n’est pas fondée à demander l’annulation de la décision attaquée du ministre de la culture et de la communication..." Fouir, Palais Royal, par-delà la Société "Les Films Lutetia" :











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