Il y a des lumières. Il faut chaud. Elle ouvre le bal. Elle essaye de sourire. Ils sont épuisés. Elle tient encore debout. Elle est exténuée. Claro que si. N'importe comment, elle raconte une histoire. Ca se passe dans les années soixante. Ca pourrait être dangereux Il y a à certains endroits des arbres qui donnent le genre de fruits qu'on souhaiterait ne jamais voir :
Ses dents - la neige. Contraste à en avoir la tête qui dervishe. Chaque jour : l'emmener à l'abri des regards indiscrets. Paul qu'il s'appelle. Cette invite qu'elle lui fait... C'est monumental. Phénoménal. Sensationnel. Au carré... Adorables, leurs jambes : un grand désordre. Une grosse quote-partdisons : rose. Chaque jour, une promenade là où nul ne les verra. Sa peau, si sombre : les lois de l'attraction. Qui font le reste. Paul qu'il se prénomme : cette proposition qu'elle ose... C'est grand. Géant. Gigantesque. Bégayé de surprise...
Ca se passe dans les années quatre-vingt. Ils sont sur scène. Les glandes sudoripares en heures supp'. Elle commence. Elle est sur les rotules. Il y a quelque chose qui la fait tenir debout. Elle n'en peut plus. Claro que no. De toute façon, elle conte une bluette. C'est défendu. En chantant, elle parvient encore à sourire. La fatigue, on l'oublie :
Ses dents - la neige. Contraste à en avoir la tête qui dervishe. Chaque jour : l'emmener à l'abri des regards indiscrets. Paul qu'il s'appelle. Cette invite qu'elle lui fait... C'est monumental. Phénoménal. Sensationnel. Au carré... Adorables, leurs jambes : un grand désordre. Une grosse quote-part
Ca se passe dans les années quatre-vingt. Ils sont sur scène. Les glandes sudoripares en heures supp'. Elle commence. Elle est sur les rotules. Il y a quelque chose qui la fait tenir debout. Elle n'en peut plus. Claro que no. De toute façon, elle conte une bluette. C'est défendu. En chantant, elle parvient encore à sourire. La fatigue, on l'oublie :
4 commentaires:
Je le sentais, au fil des mots, que la vidéo d'en bas serait Pixies ou ne serait pas.
Toujours un sacré plaisir de les observer.
Ou ne serait pas.
Une préférence pour cette chanson, son histoire.
[Depuis qu'à cause de Fight club, l'impression d'être pourchassé par "where is my mind" - usé jusqu'à la corde]
Jamais vu en concert. Un ami a failli, mais plutôt que d'y aller seul : il a renoncé.
[Je crois qu'il ne s'est toujours pas pardonné]
Il y a toujours la musique - même s'ils sont depuis remontés sur scène.
Cette vidéo est - parfaite.
Un jour - parfait.
Je suis d'accord, pour le matraquage where is my mind.Usant. Même si la chanson .. disons.. me touche vraiment.
Je ne me serais pas pardonnée non plus.
Et parfaite, oui.
Quant aux arbres et ces fruits que l'on ne veut pas voir, je crois que je me souviendrais TOUJOURS de ma première écoute de ce morceau.
La première fois que j'ai vu Fight Club, j'ai apprécié le film. "Where is my mind" s'est invité au générique de fin. En reconnaissant les premières notes, j'ai pensé genre "que le cric me croque..." C'était l'une de mes préférées, avec "The happening". A cause du matraquage qui a suivi : "where is my mind" a été rétrogradé... Mais : encore un petit faible.
Le matraquage tue pas mal. Ca a failli me tuer Nirvana & surtout [pendant un moment : impossible d'écouter] Bjork. C'est pas passé loin. Je m'en suis un temps éloigné avant de les "retrouver".
http://www.nme.com/news/pixies/24809
Une phrase : "Southern trees bear a strange fruit". Une photo [...]. Voilà comment j'ai découvert cette chanson de Billie Holiday. Sa voix, son interprêtation : le tout a achevé de me troubler...[Quelque chose qui vient de me frapper, là, tootsweet... Billie Holiday & Gigantic sont plus... "Efficace" ? que tant de discours sur le sujet. Nom de Dieu]
"Strange fruit". La terreur. Gigantic" est touchant. [Enfin : c'est que mon sentiment. Bon.]
Enregistrer un commentaire