Harry Belafonte : Day-O [Banana boat song]











Une petite poupée. Une petite poupée bleue. Une petite poupée bleue & noire. Un lot. Un lot d'aiguilles. Un lot de 12 aiguilles. Un guide. Un guide d'utilisation. Un guide d'utilisation de 56 pages. Des "sortilèges magiques". Des "sortilèges magiques concoctés avec amour". Des "sortilèges magiques concoctés avec amour par un prêtre vaudou de renommée internationale"...Une séance Non Des séances. Des séances d'acupuncture. Des séances d'acupuncture guest-starring Kritzie Kupferman toi-même tu sais sa dextérité. Une seule. Une seule suffirait. Une seule suffirait-elle ?







Addendum "Le producteur, en présentant au public ce document sans concession ni dissimulation*, tient à l'avetrtir de la violence et de la cruauté de certaines scènes. Mais il veut le faire participer complètement à un rituel qui est une solution particulière du problème de la réadaptation, et qui montre indirectement comment certains Africains se représentent notre monde occidental. Ce film a obtenu le premier prix des films ethnographiques, géographiques, touristiques & folkloriques au Festival International de Venise 1957".




A la mémoire de

Dennis Miles
1959-2004





















* Âmes sensibles s'abstenir
c'est pas des craques

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Superbe morceau de Body Count… je découvre.

Il y a aussi le Voodoo Child d'Hendrix
http://www.deezer.com/track/1137209

H. Incorporated a dit…

En apprenant, la semaine dernière, la nouvelle toquade judiciaire de Golgoth 2007 [dont mes services de renseignement m'apprennent qu'il vient d'être débouté : tout le monde dans le vaudou !!! Paris jumelée à Haïti-Lez-Grigris !!!] vent debout contre sa poupée, comment ne pas m'en rappeler ? "Voodoo child" aurait été tout indiqué : si je suis peu versé dans la musique de Jimmy Hendrix hormis ses grands succès - l'idée m'a néanmoins effleuré...



1992.
[Je crois]
Arte.
L'émission Megamix.
[Qu'à raison, je ne manquais jamais : des découvertes, à l'heure où la tête & les sens en sont encore à chercher à prendre forme]
Un clip.
Blanc & noir - et comme surgi de partout & nulpart.
"There goes the neighborhood".
[Dont une version expurgée existe sur youtube]
Il y avait pourtant des devanciers :
- des alliances : Aerosmith & Run DMC, "Walk this way". Public Enemy & Anthrax, affamés de bruit.
- des hérauts : les Bad brains [accoquiné du reste, à Henry Rollins, le temps d'une tellurique reprise de "Kick out the jams" du célèbrement célèbre MC5].
- L'heure de gloire de Living colour, Fishbone, Naked truth, Proper groundz... Et Body count.
- De quoi annoncer la bande originale du film "Judgement night", mariant en grandes pompes rock & rap, bien avant l'album "Bones" de Cypress Hill.

Alors puisque c'était, pour partie, le message des membres du Rhyme Syndicate : guitares ou samples, rock ou rap :
"Entrez dans la danse,
Voyez comme on danse..."

[Mais]

Cela fait - deux fois.
Qu'en recherchant l'actualité de tel orchestr' de ma jeunesse, j'apprends bien tristes nouvelles :
- la dernière fois, le guitariste/chanteur de Jawbox & son enfant atteint d'une maladie rare & au traitement exhorbitant
- Maintenant : derrière D-Roc [son nom de scène], derrière son masque [dont la rumeur veut qu'il le portait par timidité & laisser ainsi le premier rôle à sa musique], il y avait un guitariste, une personne, Dennis Miles, emporté par un lymphôme...